Éditorial de novembre 2013

Éditorial de novembre 2013

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2) Pour tous

Bienvenue aux nouveaux !   Encore beaucoup de sujets personnels avec souvent des dons artistiques ou littéraires affichés, et ça c'est un côté très positif.	Et bravo aussi à ceux qui lisent les sujets  des autres, tous les posts, y répondent, et ont parfois la curiosité de passer par l'onglet forum et de faire remonter des sujets oubliés

La première image est un montage crée spécialement pour Saint Pah à partir de celles-ci :

je n'aime pas le mois novembre, mais ces jolies images sur l'éditorial le font mieux passer, franchement entre l'éditorial et le topic des civilités, c'est un vrai régal pour les yeux

Citation :

Et bravo aussi à ceux qui lisent les sujets
 des autres, tous les posts, y répondent,
et ont parfois la curiosité de passer
par l'onglet forum et de faire remonter
des sujets oubliés

c'est une recette pour rebooster les esprits endormis et lancer une alerte à des participants qui furent actifs et pourraient nous revenir.

NOVEMBRE
lL fait gris et humide,  çà y est l’automne est là
Pourtant par ci par là, quelques couleurs subsistent
Les roses rouges, les baies d’églantiers,  les dahlias
Mais sous le ciel tout gris, le jardin est bien triste
 
Le saule n’a pas fini de perdre son feuillage
Et la pluie s’en égoutte un peu comme des  larmes
Qui  pleurent le départ des oiseaux de passage
L’égayant  tout  l’été de leur chant plein de charme
 
Avec le gris du ciel, la nuit tombe très  tôt
On ne peut plus vraiment s’attarder au jardin
Le sol est détrempé, et tel des ruisseaux
Les allées sont noyées  il n’y a plus de chemin
 
Les chats sont bien malins, ils rentrent à l’abri
Et viennent se lover dans tous les endroits chauds
Ils viennent se cacher sous la couette de mon lit
Ou alors s’allonger tout autour du réchaud
 
Je n’aime pas novembre, et la pluie qu’il amène
Je trouve que les jours me semblent monotones
Mais il faut de la pluie pour qu’au printemps reviennent
Tulipes colorées, narcisses et anémones

Tout d'abord bravo à Fée Line pour son poème

Profitons de l'automne pour en écrire un à mon tour, pour une fois triste, bien que je ne le sois pas du tout,  mais ça changera un peu !

Attention, si vous êtes déjà un peu déprimé(e), ce qui est parait-il de saison, ne lisez surtout pas !
Et pour une fois je ne plaisante pas !

Ou alors, lisez aussi la fin.
________________________________________________________________________________________________


C’était un charmant petit prince
Qui croyait pouvoir exprimer
Les sentiments qui l’animaient
Comme les gens de sa province.
 
Mais quand on est le fils d’un roi
On se doit d’être sans faiblesse
Et on lui disait « votre altesse
Vos sentiments  ne montrez pas ! »
 
A quatre ans il pleura un jour
On lui dit pour tout réconfort
« Un prince se doit d’être fort ! »
Il cessa ses pleurs pour toujours.
 
A quinze ans il connut Ignés
Il crut qu’il avait droit d’aimer
Comme n ‘importe quel va-nu-pieds
On lui rappela sa noblesse.
 
A vingt ans il dut se marier
A la fille d’un roi voisin
Il accepta et ne dit rien
Sans se demander s’il l’aimait.
 
Jamais il ne se montra tendre
Un roi évite les passions
Et les trop grandes effusions
Il ne pouvait pas les comprendre.
 
C’est alors qu’un jour de malchance
A l époque du carnaval
La reine tomba de cheval
Et on la ramena d’urgence.
 
Trois jours ont duré ses souffrances
Le roi souvent  venait la voir,
Pourtant conscient de ses devoirs
Il ne montrait qu’indifférence.
 
La reine est morte un triste jour
Et le roi n ‘a pas dit un mot
Laissant à son ministre Hugo
Le soin de faire un beau discours.
 
Puis il demanda d’être seul
Dans  la salle où était la morte
Alors il ferma bien la porte
Et il s’approcha du cercueil.
 
Bien à l’abri de tout  regard
Il pris la reine et l’embrassa
Il dit « je t’aime » ... et il pleura.
Mais il était beaucoup trop tard.
 
Fin
 
Elfe Noir – un dimanche sombre de Novembre

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...


Bon ça va ? Vous avez pleuré un bon coup ? On arrête ?
Non ! On n’est là pour pleurnicher ! Donc on continue !
 
C’est alors qu’un  fantôme arrive
Dit « je ne suis pas morte en vain
Enfin tu t’es montré humain
Maintenant tu vas pouvoir vivre ! »
 
Maudit soit notre éducation
Qui fait cacher nos sentiments
Et qui nous apprend tout le temps
A dissimuler nos  passions
 
Mais évitons les tristes fins
Voyons ce que devint le roi
On peut se demander parfois
S’il  ne regrette vraiment rien :
 
Sachez qu’une bien étrange ombre
Lui apparait à chaque fois
Qu’il reprend ses devoirs de roi
Et qu’il parait un peu trop sombre
 
Il sort enfin de sa réserve
Maintenant il dit ce qu’il pense
Et parfois au fantôme il lance :
« Lâche moi un peu tu m’énerves ! »
 
Elfe Noir –

qu’est-ce qu’il a de sombre ce dimanche ?
Il fait un peu froid, c’est sûr, mais à part ça on a envie de rigoler comme d’habitude !

compliments élfe noir
je n'ai pas pleuré ,mais presque
et je serai,je crois parfaite en fantome,n'attendant pourtant pas ,d'en etre un
pour dire lache moi tu m'emmerdes 
mes mots a moi seraient plutôt
parles a mon Q ma tête est malade     
et ici il fait très chaud ,alors avant d'attraper un chaud et froid     RIONS !!!!!!

note elfe noir :
 j'avais écrit en dernier vers, en recopiant mal mon brouillon "lâche moi un peu tu m'emmerdes"
auquel fait référence Cheucheuillette
j'ai changé pour la version initiale plus soft, et surtout qui rime mieux

Elfe Noir a écrit:

Tout d'abord bravo à Fée Line pour son poème

Profitons de l'automne pour en écrire un à mon tour, pour une fois triste, bien que je ne le sois pas du tout,  mais ça changera un peu !

Attention, si vous êtes déjà un peu déprimé(e), ce qui est parait-il de saison, ne lisez surtout pas !
Et pour une fois je ne plaisante pas !

Ou alors, lisez aussi la fin.

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C’était un charmant petit prince
Qui croyait pouvoir exprimer
Les sentiments qui l’animaient
Comme les gens de sa province.
 
Mais quand on est le fils d’un roi
On se doit d’être sans faiblesse
Et on lui disait « votre altesse
Vos sentiments  ne montrez pas ! »
 
A quatre ans il pleura un jour
On lui dit pour tout réconfort
« Un prince se doit d’être fort ! »
Il cessa ses pleurs pour toujours.
 
A quinze ans il connut Ignés
Il crut qu’il avait droit d’aimer
Comme n ‘importe quel va-nu-pieds
On lui rappela sa noblesse.
 
A vingt ans il dut se marier
A la fille d’un roi voisin
Il accepta et ne dit rien
Sans se demander s’il l’aimait.
 
Jamais il ne se montra tendre
Un roi évite les passions
Et les trop grandes effusions
Il ne pouvait pas les comprendre.
 
C’est alors qu’un jour de malchance
A l époque du carnaval
La reine tomba de cheval
Et on la ramena d’urgence.
 
Trois jours ont duré ses souffrances
Le roi souvent  venait la voir,
Pourtant conscient de ses devoirs
Il ne montrait qu’indifférence.
 
La reine est morte un triste jour
Et le roi n ‘a pas dit un mot
Laissant à son ministre Hugo
Le soin de faire un beau discours.
 
Puis il demanda d’être seul
Dans  la salle où était la morte
Alors il ferma bien la porte
Et il s’approcha du cercueil.
 
Bien à l’abri de tout  regard
Il pris la reine et l’embrassa
Il dit « je t’aime » ... et il pleura.
Mais il était beaucoup trop tard.
 
Fin
 
Elfe Noir – un dimanche sombre de Novembre

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Bon ça va ? Vous avez pleuré un bon coup ? On arrête ?
Non ! On n’est là pour pleurnicher ! Donc on continue !
 
C’est alors qu’un  fantôme arrive
Dit « je ne suis pas morte en vain
Enfin tu t’es montré humain
Maintenant tu vas pouvoir vivre ! »
 
Maudit soit notre éducation
Qui fait cacher nos sentiments
Et qui nous apprend tout le temps
A dissimuler nos  passions
 
Mais évitons les tristes fins
Voyons ce que devint le roi
On peut se demander parfois
S’il  ne regrette vraiment rien :
 
Sachez qu’une bien étrange ombre
Lui apparait à chaque fois
Qu’il reprend ses devoirs de roi
Et qu’il parait un peu trop sombre
 
Il sort enfin de sa réserve
Maintenant il dit ce qu’il pense
Et parfois au fantôme il lance :
« Lâche moi un peu tu m’énerves ! »
 
Elfe Noir –

qu’est-ce qu’il a de sombre ce dimanche ?
Il fait un peu froid, c’est sûr, mais à part ça on a envie de rigoler comme d’habitude !

Non, je n'ai pas pleuré, mon éducation....et mon rimel  me l'interdisent 

bravo pour ton poème 

bravo pour ce poeme, l'histoire est très belle en plus

l' éducation rigoriste qui apprend à certains à cacher leurs sentiments avec pudeur est vraiment nocive et ne permet pas l'épanouissement, mais à l'inverse  trop de démonstration est aussi déplorable
est ce autobiographique Elfe noir?

*Arwen* a écrit:

... ... ...
est ce autobiographique Elfe noir?

Autobiographie, pas vraiment, moi j'ai choisi délibérément mon épouse (et ça n'a pas été facile avec ma mère  )

Mais c'est vrai qu'on m'a appris à (trop ?) cacher mes émotions, par exemple je n'ai jamais pleuré en public depuis l'age de 5 ans.

Aujourd'hui on fait l'inverse, on est "à l'écoute", tellement à l'écoute que beaucoup se tournent autour du nombril et que les psys font fortune
Il suffit qu’un piéton se fasse renverser dans la rue pour qu'on crée une "cellule psychologique" pour assister tous les "pauvres témoins traumatisés"

Alors mon pauvre roi, il est bien démodé.