Les quatre saisons - POEMES pour Saint-Pah

Automne.

POÈME d'HALLOWEEN : l'enfant qui n'avait pas peur

L’enfant regardait la citrouille
La citrouille regardait l’enfant
Ce petit n’était surement
Pas du genre à avoir la trouille

Quand elle avait ouvert les yeux
Il ne fut pas vraiment surpris
Et je crois même qu’il a souri
En tout cas il était heureux

Alors elle lui montre ses dents
Aussitôt il montre les siennes
Dame citrouille est bien en peine
D’effrayer ce petit enfant

Elle lui dit « je suis une sorcière
A Halloween j’ai le pouvoir
De te conduire au désespoir
Il est temps de faire ta prière »

Il n'hésite pas un instant :
Il se saisit d’un grand couteau,
Il la coupe en petits morceaux
Tout en chantant et en riant.

Alors survient la cuisinière
Elle prend les morceaux de citrouille
Que dans la marmite elle touille
Enfin elle sort une soupière

L’enfant est saisi de terreur
Il s’enfuit alors en hurlant
Ces cris ameutent sa maman
Mais de quoi donc as-tu si peur ?

"C’est de la soupe à la citrouille !
La cuisinière est une peste
Elle fait un plat que je déteste
Ce soir je veux manger des nouilles !"

Elfe Noir

Brave citrouille qui finit à sa place dans la cuisine

   

écrit pour le sujet "l'image de la semaine, bonhomme de neige" :



2 - Poème d'Hiver : Mon Ami Armand

Il était tout vêtu de blanc,
Armand
Une carotte pour le nez
Rosé
Deux grosses billes pour les yeux
C’est mieux
Des petits cailloux pour les dents
Souriant

Je le trouvais très réussi
J’avais cinq ans à cette époque
J’en suis encore fier aujourd’hui
Lorsque mon souvenir l’évoque

Pourquoi l'ai-je appelé Armand ?
Il ressemblait à mon tonton
Le petit frère de ma maman
Dont le ventre aussi était rond

Je lui promis naïvement
Que je le garderai toujours
Il me répondit gentiment
Qu’il allait fondre avant trois jours

Les larmes me montèrent aux yeux
Il dit qu’elles n’avaient pas lieu d’être
Ces trois jours il vivrait heureux
Grâce à moi qui l’avait fait naitre

"Tu me trouves trop éphémère  
Mais toi, même si tu vis cent ans
Par rapport à l’âge de la terre
Ce n’est qu’un tout petit instant"

"Qu’importe si l’on vit longtemps
Pourvu qu’on apprécie sa vie
Simple quidam ou président
Devient ce qui te fait envie"

"Ici nous avons tous un rôle
Le mien était d’être ton jeu
Et puisque tu me trouves drôle
Alors je suis vraiment heureux"

Lorsque je fondrai moi aussi
Je dirai comme mon ami
Que mon rôle j'ai accompli
Et bien profité de la vie

Qu’importe qu’on soit pauvre ou riche
M’en fiche
Malchanceux ou bien très chanceux
C’est mieux
Car ce qui a de l’importance
Je pense
C’est d’apprécier ce que l’on a
voila,
C'est ma philosophie ce soir
ELFE NOIR

Bravo Elfe   

j'aime les 2 poèmes     bcp de philosophie et de sensibilité

(inspiré par un bridgeur de mon club qui, à 89 ans, ne pouvait pas s"empêcher de mettre la main aux fesses de toutes les femmes, dés qu'il arrivait à se trouver seul avec l'une d'entre elles. 
 Impossible de le calmer, on a été obligé de l'exclure)

3 -V'la l'Printemps

Grand'père était plein d’allégresse,
il posa la main sur les fesses
de la copine de ma maman
c'était l'arrivée du printemps

Lorsque reviennent les beaux jours
grand'père ne parle que d'amour
malgré ses quatre vingt neuf ans
il ne pense qu'à ça tout le temps

Dès qu'il aperçoit une femme
il veut lui déclarer sa flamme,
qu'elle ait dix ans ou bien cent ans
elle l'excite tout autant



"Vous habitez chez vos parents ?"
dit-il à une centenaire
"mais non je n'ai plus trop de dents"
un peu trop sourde la grand'mère.

En plus il faut le surveiller
car il ne fait pas que draguer
il mets souvent la main aux fesses
et quand il peut il les caresse



A chaque fois il fait pareil
de la plus jeune à la plus vieille
grand'père veut toujours tripoter
tout ce qui passe à sa portée

Certaines le prennent avec humour,
mais ce n'est pas le cas toujours
d'autres poussent des cris perçants,
ou bien même appellent un agent

Pourtant un jour une mère'grand
qui avait quatre vingt quinze ans
lui dit "je suis d'accord coquin
viens donc chez moi me faire du bien"



Nue sur son lit elle s'étale,
en attendant l'ardeur du mâle
mais grand'père n'est pas très actif
il a l'air très dubitatif.

"qu'est-ce que tu fais, viens mon chéri
tout près des moi j'ai très envie"
grand'père répond d'un air benêt
"Me souviens plus comment on fait"

Bravo!

4 - L'été est arrivé
(voici donc le dernier,
vers de 7 pieds pour changer un peu)

Julie est très  excitée
Voilà les  vacances d’été
Elle a fini ses bagages
Demain ce sera la plage
 
Il ne reste presque rien :
Le choix d’un maillot de bain
Elle en a plein un tiroir
Des  bleus des blancs et des noirs
 
Bleu c’est pour mes jolis yeux
Blanc c’est transparent, c’est mieux,
Le noir ça me va  très  bien
Mais  ça cache trop  mes seins
 


Voyons ce maillot une pièce
Il met  en  valeur  mes fesses
Mais il cache trop mon corps
Je l’ai gardé,  j’ai eu tort
 
Tiens voilà un bikini
Je le trouve assez joli
Mais il est encore trop grand,
Me montrer c’est important


 
Ce string me parait très bien,
Il ne cache presque rien
On verra mes jolies fesses,
Pour les seins ? J’irai topless
 
La voilà en bord de mer
Les seins et les fesses à l’air
Déambulant sur la plage,
Exhibant son corps peu sage
 
Un jeune homme émoustillé
Se décide à l’aborder
« Je trouve que », dit ce monsieur
« Vous avez de très beaux  yeux ! »
 
De beaux yeux ? petit comique !
Je vois vos regards lubriques,
Tous les hommes sont des porcs
Je le vérifie encore !
 
Prenant la foule à témoin
Elle s'écrie : « dans tous les coins
Où je vais me promener
Je suis toujours harcelée ! »
 
Le garçon  s’en va très vite
Car en partant il évite
L’arrivée de la police
Et le bras de la justice

Voilà j’ai enfin compris
Grâce à toutes les Julie
Pourquoi dans le  monde actuel
Il y’a tant d’homosexuels !

Elfe Noir

Bien vu

C'était pourtant agréable d'être courtisée